<\/span><\/h3>\nNote : 8,9\/10 (IMDb)<\/strong><\/em>
\nGenre : Film policier, Drame<\/strong><\/em>
\nActeurs : John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis, Uma Thurman<\/strong><\/em>
\nStudio : Miramax Films<\/strong><\/em>
\nDate de premi\u00e8re : 21 mai 1994<\/strong><\/em><\/p>\nLe meilleur film de Tarantino a chang\u00e9 le cin\u00e9ma. Apr\u00e8s lui a commenc\u00e9 une p\u00e9riode o\u00f9 les imitateurs du style du r\u00e9alisateur ont grandi, mais personne ne parvient \u00e0 parler comme Quentin le fait. Le bavardage sur la culture pop, les vieilles blagues, la narration non lin\u00e9aire, l’humour tourbillonnant et la cruaut\u00e9 ouverte sont devenus des caract\u00e9ristiques du r\u00e9alisateur.<\/p>\n
Il est impossible de dire exactement ce qui se passe et pourquoi dans Pulp Fiction. C’est un tel almanach de rencontres fortuites et planifi\u00e9es, qui ne se d\u00e9roulent pas comme pr\u00e9vu et m\u00e8nent \u00e0 des r\u00e9sultats inattendus. Il est tr\u00e8s important pour Tarantino de raconter ces histoires de mani\u00e8re chaotique. Le h\u00e9ros, d\u00e9c\u00e9d\u00e9 il y a une demi-heure, revient \u00e0 l’\u00e9cran et envisage m\u00eame l’avenir de mani\u00e8re positive, malgr\u00e9 ce qu’il a fait et la n\u00e9gligence avec laquelle il g\u00e8re son travail g\u00e9n\u00e9ralement dangereux.<\/p>\n
Il est int\u00e9ressant de noter que cette image, qui a influenc\u00e9 le cin\u00e9ma et donn\u00e9 naissance \u00e0 une s\u00e9rie de films parodiques, donne elle-m\u00eame l’impression d’\u00eatre quelque chose de simple et de totalement optionnel.<\/p>\n
C’est le film qui a propuls\u00e9 la carri\u00e8re du r\u00e9alisateur avec entre autres sa Palme \u00e0 Cannes. Sans doute l’oeuvre majeure et le num\u00e9ro 1 des meilleurs films de Quentin Tarantino.<\/p>\n
<\/span>Jackie Brown<\/span><\/h3>\nNote : 7,5\/10 (IMDb)<\/strong><\/em>
\nGenre : Film policier, Drame<\/strong><\/em>
\nDistribution : Pam Grier, Samuel L. Jackson, Robert Forster, Robert De Niro<\/strong><\/em>
\nStudio : Miramax Films<\/strong><\/em>
\nDate de premi\u00e8re : 8 d\u00e9cembre 1997<\/strong><\/em><\/p>\nApr\u00e8s le triomphe de \u00ab\u00a0Pulp Fiction\u00a0\u00bb \u00e0 Cannes, les journalistes et les fans ont pourchass\u00e9 le r\u00e9alisateur en lui demandant : \u00ab\u00a0Quelle sera la prochaine \u00e9tape, quel sera le nouveau film\u00a0\u00bb ? Lorsque des rumeurs concernant \u00ab\u00a0Rum Punch\u00a0\u00bb ont filtr\u00e9, Tarantino a r\u00e9pondu qu’il ne s’agirait pas d’une adaptation typique, mais d’une \u0153uvre ind\u00e9pendante, et qu’on n’aurait pas d\u00fb s’attendre \u00e0 autre chose. Pourquoi le roman de Leonard ? A quinze ans, Tarantino a \u00e9t\u00e9 surpris en train de voler le livre de Leonard, The Switch, un pr\u00e9quel de Punch.<\/p>\n
Jackie Brown, h\u00f4tesse de l’air \u00e0 Los Angeles, d\u00e9cide de gagner de l’argent suppl\u00e9mentaire en tant que coursier. Elle transporte d’\u00e9normes quantit\u00e9s d’argent liquide du Mexique vers les \u00c9tats-Unis en profitant de sa position officielle. Son client Ordell, un vendeur d’armes et de technologies outrageusement \u00e9loquent, est depuis longtemps dans le collimateur des autorit\u00e9s, et Jackie est arr\u00eat\u00e9e directement \u00e0 l’a\u00e9roport apr\u00e8s une nouvelle action. De la coca\u00efne est trouv\u00e9e dans le portefeuille et Jackie risque une lourde peine de prison. La jeune femme d\u00e9cide alors de devenir informatrice. Mais qui aurait cru que l’h\u00e9ro\u00efne serait la plus rus\u00e9e de toutes. Au premier abord, il s’agit d’un drame policier d\u00e9suet et tranquille. Mais \u00e0 chaque visionnage, le tableau ne fait que s’am\u00e9liorer. Le film est plein de pures blagues de Tarantino et d’allusions \u00e0 des intrigues noires, mais elles ne sont pas faites de mani\u00e8re aussi pu\u00e9rile que dans le m\u00eame Pulp Fiction.<\/p>\n
<\/span>Kill Bill – Volume 1<\/span><\/h3>\nNote : 8.1\/10 (IMDb)<\/strong><\/em>
\nGenre : Film policier, Drame<\/strong><\/em>
\nActeurs : Uma Thurman, David Carradine, Lucy Liu, Daryl Hannah<\/strong><\/em>
\nStudio : Miramax Films<\/strong><\/em>
\nDate de premi\u00e8re : 29 septembre 2003<\/strong><\/em><\/p>\nApr\u00e8s un drame policier, il est logique de tourner un film de vengeance avec beaucoup de kung-fu. Pour la chor\u00e9graphie, le r\u00e9alisateur a invit\u00e9 Yen Woo-Ping, qui avait obstin\u00e9ment refus\u00e9 de travailler \u00e0 Hollywood avant \u00ab\u00a0Matrix\u00a0\u00bb. Le cam\u00e9raman Robert Richardson a suivi un bref programme de formation afin de pr\u00e9senter de mani\u00e8re convaincante le style visuel des films d’arts martiaux chinois.<\/p>\n
Une jeune fille inconnue, jou\u00e9e par Uma Thurman, se r\u00e9veille d’un coma de quatre ans et s’engage imm\u00e9diatement dans un combat in\u00e9gal avec l’infirmi\u00e8re de son violeur. Apr\u00e8s s’\u00eatre enfuie dans la nature, la femme commence \u00e0 se souvenir que les hommes de main de son mari ont tent\u00e9 de la tuer directement le jour de son mariage, ainsi que son vrai nom et son surnom cod\u00e9. Beatrice Kido, l’ancienne Black Mamba, est devenue un assassin d’\u00e9lite et il ne lui reste plus qu’\u00e0 rejoindre son ancien amant, Bill, tout en tuant ses hommes de main.<\/p>\n
Le film ressemble \u00e0 une salade color\u00e9e d’anime, des arguments amusants de deux policiers qui suivent les traces de B\u00e9atrice, et bien s\u00fbr des flashbacks constants. En brouillant la narration, le r\u00e9alisateur parvient \u00e0 raconter une histoire vraiment effrayante.<\/p>\n
<\/span>Kill Bill – Volume 2<\/span><\/h3>\nNote : 8.0\/10 (IMDb)<\/strong><\/em>
\nGenre : Film policier, Drame<\/strong><\/em>
\nActeurs : Uma Thurman, David Carradine, Lucy Liu, Daryl Hannah<\/strong><\/em>
\nStudio : Miramax Films<\/strong><\/em>
\nDate de premi\u00e8re : 8 avril 2004<\/strong><\/em><\/p>\nDe mani\u00e8re surprenante, la deuxi\u00e8me partie de l’histoire explique compl\u00e8tement ce qui est arriv\u00e9 \u00e0 Bill et Beatrice. D’une certaine mani\u00e8re, c’est m\u00eame \u00e9tonnamment lin\u00e9aire pour le travail de l’auteur, mais le film est parsem\u00e9 de tristesse voire de d\u00e9sespoir.<\/p>\n
B\u00e9atrice a \u00e9t\u00e9 durement entra\u00een\u00e9e \u00e0 lui botter le cul et ne peut pas faire le dernier pas. Commence alors un long dialogue de plusieurs syllabes dans lequel les personnages se souviennent de tout et r\u00e9fl\u00e9chissent au sens de la vie avec des visages si s\u00e9rieux que m\u00eame les remarques sur les hommes forts, seuls habitants de la plan\u00e8te Terre \u00e0 r\u00eaver de bonheur, semblent convaincantes. Superman en est bien s\u00fbr un exemple.<\/p>\n
<\/span>Death Proof – \u00c0 l’\u00e9preuve de la mort<\/span><\/h3>\nNote : 7.0\/10 (IMDb)<\/strong><\/em>
\nGenre : Action, Thriller, Film policier<\/strong><\/em>
\nDistribution : Kurt Russell, Rosario Dawson, Zoe Bell, Tracey Thoms<\/strong><\/em>
\nStudio : Dimension Films<\/strong><\/em>
\nDate de premi\u00e8re : 22 mai 2007<\/strong><\/em><\/p>\nApr\u00e8s avoir suffisamment jou\u00e9 avec un grand film complexe, le r\u00e9alisateur a de nouveau collabor\u00e9 avec son ami Robert Rodriguez. Ensemble, ces deux h\u00e9ros de la provocation ont d\u00e9cid\u00e9 de mettre le feu \u00e0 leur soir\u00e9e Grindhouse.<\/p>\n
Le film se compose de deux histoires en miroir sur le cascadeur Mike. Un homme d’\u00e2ge moyen, v\u00eatu d’une veste cool et d’une Mustang, attire de jolies jeunes provinciales dans sa voiture sp\u00e9cialement \u00e9quip\u00e9e et provoque pour elles un accident de voiture mortel. Mais un jour, il a le malheur de tomber sur un groupe de filles \u00e9veill\u00e9es qui donnent \u00e0 un homme \u00e0 la retraite qui s’ennuie la dose d’adr\u00e9naline dont il a besoin, mais \u00e0 un prix tr\u00e8s \u00e9lev\u00e9.<\/p>\n
Les gens n’ont pas du tout compris ce film b\u00e2cl\u00e9. Tarantino fait toujours dire \u00e0 ses personnages des b\u00eatises et des sc\u00e8nes de violence juteuses sans interruption, mais le rythme lent et le sentiment g\u00e9n\u00e9ral de regarder on ne sait quoi, on ne sait pourquoi, exasp\u00e8rent le public. Moins connu du grand public et pourtant il m\u00e9rite sa place dans la liste des meilleurs films de Quentin Tarantino.<\/p>\n
<\/span>Inglourious Basterds<\/span><\/h3>\nNote : 8,3\/10 (IMDb)<\/strong><\/em>
\nGenre : Com\u00e9die, Action, Drame<\/strong><\/em>
\nDistribution : Brad Pitt, Christoph Waltz, Melanie Laurent, Daniel Br\u00fchl<\/strong><\/em>
\nStudio : The Weinstein Company<\/strong><\/em>
\nDate de premi\u00e8re : 20 mai 2009<\/strong><\/em><\/p>\nDevant les nazis, Tarantino n’est pas encore arriv\u00e9 dans ses films. La campagne publicitaire a provoqu\u00e9 une attitude \u00e9trange vis-\u00e0-vis du projet. Les bandes-annonces semblaient juteuses, insolentes et dans l’esprit d’un film d’exploitation, mais \u00e0 un prix \u00e9lev\u00e9. En m\u00eame temps, les gens \u00e9taient g\u00ean\u00e9s : Pourquoi cet homme a-t-il tourn\u00e9 quelque chose comme \u00ab\u00a0Kill Bill\u00a0\u00bb sur la Seconde Guerre mondiale ?<\/p>\n
Un groupe, men\u00e9 par un lieutenant endurci, Aldo Rein, d\u00e9barque sur le territoire de la France occup\u00e9e et se met au travail. Au m\u00eame moment, le \u00ab\u00a0meilleur chasseur de Juifs\u00a0\u00bb du Troisi\u00e8me Reich, le SS-Standartenf\u00fchrer Hans Landa, se rend dans la ferme du Fran\u00e7ais Lapaditte pour \u00e9claircir quelques d\u00e9tails sur la famille de leurs voisins juifs disparus, les Dreyfuss. Les soldats de Landa entrent alors dans la maison et tirent sur le sol sous lequel la famille se cache. Mais la jeune Shoshanna parvient \u00e0 s’\u00e9chapper. Et cela conduira \u00e9trangement \u00e0 la victoire sur l’Allemagne nazie.<\/p>\n
Malgr\u00e9 le ton niais, Quentin livre ici des sc\u00e8nes dramatiques puissantes et pleines de douleur. Les adversaires des Bastards ne sont pas des idiots, les officiers allemands les divisent \u00e0 chaque pas, et ce n’est que par miracle que les h\u00e9ros r\u00e9ussissent ce que le commandement leur confie.<\/p>\n
<\/span>Django Unchained<\/span><\/h3>\nNote : 8,4\/10 (IMDb)<\/strong><\/em>
\nGenre : Western, Action, Drame, Com\u00e9die<\/strong><\/em>
\nActeurs : Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Samuel L. Jackson<\/strong><\/em>
\nStudio : Columbia Pictures<\/strong><\/em>
\nDate de premi\u00e8re : 11 d\u00e9cembre 2012<\/strong><\/em><\/p>\nBien s\u00fbr, avec un peu de recul, Kill Bill et Inglourious Basterds peuvent tous deux \u00eatre consid\u00e9r\u00e9s comme des westerns, mais il n’en reste pas moins que Quentin n’\u00e9tait encore jamais all\u00e9 au Far West avant Django Unchained. De plus, le r\u00e9alisateur s’est attaqu\u00e9 \u00e0 un sujet s\u00e9rieux dans le format western. En 2007 d\u00e9j\u00e0, Tarantino avait d\u00e9clar\u00e9 dans une interview \u00e0 une publication renomm\u00e9e qu’il voulait mettre en avant les temps de l’esclavage.<\/p>\n
Des fr\u00e8res esclaves transportent des malheureux nouvellement achet\u00e9s dans le sud du pays. Le docteur King Schultz, qui a longtemps travaill\u00e9 comme chasseur de primes, se retrouve sur le chemin d’un convoi inhabituel. Lors de l’examen de la marchandise, le m\u00e9decin demande aux personnes encha\u00een\u00e9es s’il y a deux bandits blancs. Seul le jeune Django les conna\u00eet. Schultz veut l’acheter, mais les esclavagistes refusent. D\u00e8s le lendemain matin, Schultz et Django apprennent \u00e0 mieux se conna\u00eetre, le m\u00e9decin comprend que le type est tout sauf patient et veut lib\u00e9rer sa ch\u00e8re Broomhilde. Parall\u00e8lement, Schultz apprend son m\u00e9tier \u00e0 Django et l’habitue \u00e0 l’id\u00e9e qu’il est un homme libre.<\/p>\n
Ce film s\u00e9rieux et dramatique n’est pas sans une dose de l’humour caract\u00e9ristique de Tarantino. Il s’av\u00e8re que le r\u00e9alisateur ne sait pas seulement parler de cin\u00e9ma. \u00ab\u00a0Django\u00a0\u00bb est une d\u00e9claration puissante d’un v\u00e9ritable cr\u00e9ateur adulte, qui se r\u00e9f\u00e8re \u00e0 lui-m\u00eame non sans ironie.<\/p>\n
<\/span>Les huit abominables<\/span><\/h3>\nNote : 7,8\/10 (IMDb)<\/strong><\/em>
\nGenre : Western, Polar, Thriller<\/strong><\/em>
\nActeurs : Samuel L. Jackson, Jennifer Jason Leigh, Kurt Russell, Walton Goggins, Tim Roth, Michael Madsen, Channing Tatum<\/strong><\/em>
\nStudio : The Weinstein Company<\/strong><\/em>
\nDate de premi\u00e8re : 7 d\u00e9cembre 2015<\/strong><\/em><\/p>\nIl ne peut pas y avoir beaucoup de westerns, a d\u00e9cid\u00e9 Quentin. Peu apr\u00e8s l’annonce de la finalisation du sc\u00e9nario de son nouveau film, Tarantino a annonc\u00e9 qu’il ne le r\u00e9aliserait pas. Le texte a \u00e9t\u00e9 divulgu\u00e9 sur Internet, ce qui a mis le r\u00e9alisateur tr\u00e8s en col\u00e8re. Mais les producteurs l’ont convaincu d’organiser une lecture du nouveau sc\u00e9nario, pour lequel il a \u00e9crit deux fins, avec les acteurs \u00e0 Broadway. Le succ\u00e8s donna des ailes \u00e0 l’auteur, qui annon\u00e7a g\u00e9n\u00e9reusement qu’il y aurait un film.<\/p>\n
Montagnes du Wyoming, un froid de chien, plusieurs ann\u00e9es apr\u00e8s la guerre civile am\u00e9ricaine. Le chasseur de primes John Root emm\u00e8ne une dangereuse criminelle, Daisy Domerga, \u00e0 Red Rock City pour y \u00eatre pendue. En chemin, ils rencontrent un autre chasseur, Marcus Warren, avec une montagne de sc\u00e9l\u00e9rats abattus. Apr\u00e8s avoir discut\u00e9, Ruth accepte d’emmener Warren avec elle. Mais ils sont bient\u00f4t bloqu\u00e9s par le pr\u00e9tendu nouveau sh\u00e9rif de Red Rock, Chris Mannix, qui se met lui aussi en route vers son lieu de service. Les voyageurs s’arr\u00eatent \u00e0 l’auberge de Minnie, mais on n’y trouve ni Minnie elle-m\u00eame, ni son mari, ni ses ouvriers habituels. Un groupe d’hommes h\u00e9t\u00e9roclites est assis \u00e0 leur place. Devant la fen\u00eatre, une temp\u00eate de neige, \u00e0 l’int\u00e9rieur, du caf\u00e9 et de la nourriture, mais l’atmosph\u00e8re est en quelque sorte \u00e9trangement d\u00e9rangeante.<\/p>\n
En poignardant ses personnages dans un espace restreint, Tarantino s’est vraiment lib\u00e9r\u00e9. Si l’on fait abstraction de la composante de l’intrigue et des clich\u00e9s du genre d\u00e9lib\u00e9r\u00e9ment pr\u00e9sent\u00e9s au plus haut niveau, le film est une suite de divers dialogues de tout le monde avec tout le monde.<\/p>\n
<\/span>Il \u00e9tait une fois \u00e0 Hollywood<\/span><\/h3>\nNote : 7,6\/10 (IMDb)<\/strong><\/em>
\nGenre : Drame, Com\u00e9die<\/strong><\/em>
\nDistribution : Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Margot Robbie<\/strong><\/em>
\nStudio : Sony Pictures Entertainment (SPE)<\/strong><\/em>
\nDate de premi\u00e8re : 21 mai 2019<\/strong><\/em><\/p>\nL’\u0153uvre principale d’un cin\u00e9phile devrait naturellement \u00eatre consacr\u00e9e \u00e0 son amour. Au centre de l’intrigue, Tarantino a plac\u00e9 l’\u00e9v\u00e9nement qui a boulevers\u00e9 Hollywood et marqu\u00e9 la fin d’une de ses \u00e9poques. Il s’agit bien s\u00fbr de l’assassinat de l’actrice Sharon Tate, \u00e9pouse du r\u00e9alisateur Roman Polanski, par la \u00ab\u00a0famille\u00a0\u00bb de Charles Manson.<\/p>\n
Accompagn\u00e9 d’un acteur vieillissant et de sa doublure cascadeuse, Rick Dalton \u00e9tait autrefois une star du western t\u00e9l\u00e9vis\u00e9 et tente aujourd’hui de relancer sa carri\u00e8re. Un ami est soutenu par son sosie Cliff Booth, qui refuse de chercher un autre emploi, car l’amiti\u00e9 est plus importante pour lui que l’argent. Alors que Rick br\u00fble de l’argent, boit beaucoup, mais vit toujours dans une jolie maison sur une colline d’Hollywood, Cliff se contente de vivre dans une caravane avec Brandy, son pitbull ador\u00e9. Drugan conduit Dalton au travail et \u00e0 divers rendez-vous d’affaires, car l’acteur s’est vu retirer son permis de conduire il y a longtemps.<\/p>\n
Parall\u00e8lement \u00e0 l’histoire de l’acteur, deux autres lignes se d\u00e9veloppent. Le r\u00e9alisateur montre la belle oisivet\u00e9 de l’\u00e9lite du cin\u00e9ma am\u00e9ricain. Roman Polanski s’installe avec sa femme Sharon Tate dans la maison voisine de Rick’s, et le malheureux alcoolique doit faire face \u00e0 une vie hors de sa port\u00e9e. Une autre partie de l’histoire raconte la connaissance de Cliff avec des membres du culte de Manson. Le h\u00e9ros parvient (non sans raison) \u00e0 \u00e9nerver et \u00e0 insulter passablement les sectaires \u00e9clair\u00e9s. Tarantino entrelace bien s\u00fbr trois branches en une, ce qui donne une autre chance aux perdants.<\/p>\n
Le r\u00e9alisateur a cr\u00e9\u00e9 un conte de f\u00e9es sur Hollywood, un r\u00eave sur l’industrie cin\u00e9matographique. Pas \u00e9tonnant que le nom fasse r\u00e9f\u00e9rence au d\u00e9but de nombreux contes de f\u00e9es. C’est devenu magnifique et il fait vraiment parti des meilleurs films de Quentin Tarantino.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
Quels sont les 10 meilleurs films de Quentin Tarantino ? Voici une liste \u00e9tablie selon les notes de iMdb. Qui est num\u00e9ro 1 ? Suspens !<\/p>\n","protected":false},"author":1892,"featured_media":12258,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"neve_meta_sidebar":"","neve_meta_container":"","neve_meta_enable_content_width":"off","neve_meta_content_width":70,"neve_meta_title_alignment":"","neve_meta_author_avatar":"","neve_post_elements_order":"","neve_meta_disable_header":"","neve_meta_disable_footer":"","neve_meta_disable_title":"","footnotes":""},"categories":[2201,470],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.davidcouturier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/12257"}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.davidcouturier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.davidcouturier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.davidcouturier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1892"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.davidcouturier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=12257"}],"version-history":[{"count":4,"href":"https:\/\/www.davidcouturier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/12257\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":15365,"href":"https:\/\/www.davidcouturier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/12257\/revisions\/15365"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.davidcouturier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media\/12258"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.davidcouturier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=12257"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.davidcouturier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=12257"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.davidcouturier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=12257"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}